Comment convaincre un associé?
Avoir un bon associé en affaire n’est pas toujours facile. C’est pourquoi il est indispensable d’établir une bonne stratégie qui donnera de la pertinence à la potentielle association. Mais avant cela, il faut noter qu’on ne peut pas s’associer à n’importe qui. Faire le choix d’un bon associé reste une décision importante à prendre car si le choix n’est pas bien fait, l’entreprise pourrait en faire les frais.
Il est donc essentiel de bien choisir ses partenaires; en effet, chaque secteur est différent ce qui signifie que le potentiel associé doit correspondre au maximum aux besoins de notre société.
Une fois le choix effectué, une fois le bon partenaire ciblé, l’étape suivante consiste à mettre le projet sur pieds en tentant de le convaincre de s’associer, mais comment ?
Il n’y a pas de « guide du meilleur associé », mais ces quelques conseils peuvent servir à la préparation d’une association.
Les actualités des Start-up peuvent aussi nous aider à comprendre le matching des associés.
Être convainquant
Lorsqu’un chef d’entreprise veut atteindre ses objectifs, il se doit de fournir les efforts nécessaires pour y arriver.
Trouver la bonne collaboration fait également parti des objectifs à atteindre, c’est pourquoi il se doit d’investir son temps et son énergie dans la collaboration à venir, tout en maîtrisant parfaitement le contenu de son plan d’action, et ainsi le fond de son activité principale, ce qui montera sa motivation aux yeux des futurs associés.
S’intéresser à l’apport de l’associé
N’importe quel associé se sentirait honoré d’apprendre que son savoir ou ses compétences peuvent servir au développement d’une société. La collaboration avec ce nouvel associé pourrait être une solution à un problème laissé sans réponse au sein de la firme. C’est pourquoi montrer de l’intérêt pour le travail, le savoir ou les compétences de ce partenaire peut être profitable aux associations.
Proposer un accord mutuellement bénéfique
Après avoir prouvé la fiabilité de notre projet ainsi que notre volonté d’y intégrer ce partenaire, il est temps de vraiment parler affaires ! La collaboration est comme un pacte entre 2 ou plusieurs partenaires.
Tout d’abord, il faut examiner le point de vue des associés afin de mettre en avant nos propositions qui elles visent l’intérêt et le profit de nos associés. Ces accords seront donc bénéfiques pour les deux parties.
Prévoir une clause « Valeurs acquises »
En affaire, il n’est pas toujours évident de se faire confiance dès le début lors d’une association, surtout s’il n’y a pas de véritable lien entre les membres de cette association. C’est pourquoi il est conseillé d’inclure dans le contrat une clause suggérant une valeur acquise – qui propose que l’avantage obtenu par la partie la plus active soit renforcé dans le cas où l’ activité de l’autre n’apporte pas équitablement. Cela doit être clair lors de la lecture du contrat relatif aux éventuelles associations.
Toute réunion de management devra aussi faire l’objet d’un procès verbal.
Pouvoir répondre aux questions
La lecture d’un contrat peut sembler compliquée dans certains cas. Et donc savoir expliquer chaque ligne du contrat serait un avantage pour conclure une association.
Chacun des membres de la société pourrait avoir une question relative au contrat, à la gestion ou même relative à l’ activité principale de l’entreprise. Le chef de l’entreprise ainsi que ses suppléants devraient être en mesure de répondre à toute question et ce, dans n’importe quel cas de figure, même s’il s’agit d’une question d’ administration.
Savoir communiquer
Beaucoup de partenariats s’effondrent à cause du manque de communication. C’est pourquoi il est important que le flux d’informations soit clair dès le début. Pour cela, la rédaction d’un plan détaillé et l’ordre du jour restent indispensables. L’ordre du jour est une manière d’expliquer la plan de la réunion.
Il faudrait aussi établir des règles; par exemple sur le fait que chacune des décisions prises soient discutées au préalable lors d’une assemblée générale.
En effet, chaque associé reçoit une convocation à l’assemblée générale. L’ envoi de cette convocation doit se faire minimum 6 mois avant le déroulement de celle-ci.
Les 6 types de « capital de collaboration »
Pour nous aider à convaincre nos futurs partenaires, il existe 6 types de « capital de collaboration » qui en fait sont des lois qui servant aider à conclure des partenariats. Chacun de ces types nous permet de nous rapprocher de notre objectif qui est d’arriver à une association.
« Capital de sueur »
C’est le président de l’entreprise ou le chef d’entreprise qui partage sa vision à ses potentiels associés, surtout si les futurs associés auront plus de pouvoir.
« Connaissance du sujet »
Connaître son sujet de manière approfondie peut encourager les partenaires à s’associer. Faire des recherches approfondies, lire des articles, s’informer sur le entreprises concurrentes, sur les comptes, et maîtriser ces informations pourrait rendre la proposition d’association plus attrayante.
« Connaissance du processus »
Un entrepreneur qui souhaite collaborer doit se rendre indispensable en faisant preuve de créativité afin d’atteindre les objectifs visés. Savoir faire des choses que d’autres ne savent pas nécessairement faire afin de ne pas avoir à faire appel à d’autre services, avec frais supplémentaires. Par exemple, la création d’un site internet peut demander de faire appel à un professionnel alors qu’il existe différents moyens d’apprendre à le faire seul.
La connaissance du processus consiste donc faire appel à nos compétences pour pouvoir apporter une solution à l’entreprise.
« Connexions »
Proposer de créer des relations grâce à notre carnet d’adresses peut être un avantage. Cela pourrait être une occasion pour deux futurs associés de se rencontrer car ils pourraient avoir besoin l’un de l’autre pour un projet ou une association différente.
La création de lien ou de nouvelles relations en affaire peut apporter des avantages à tous.
« Accès au financement »
Certains investisseurs providentiels ou les sociétés de capital-risque ont l’occasion de collaborer avec des fondateurs de start-ups à succès lorsqu’ils financent leurs entreprises, mais dans le cas d’une association entre un nouvel entrepreneur (qui donc ne dispose peut-être pas encore de grands moyens) et d’autres associés. L’idéal serait d’établir un accord avec des conditions claires ou alors de conclure à un accord au préalable pour le financement du projet.
« L’image »
Avoir une bonne réputation ne peut être qu’en notre avantage pour la création de partenariats. Une association avec une entreprise dont les recommandations semblent bonnes sera toujours bénéfique pour les associés.
Lorsqu’un commerce bénéficie d’une bonne réputation, que ce soit via les médias en ligne ou le bouche à oreilles, il attire davantage de membres.
Convaincre un futur associé demande de faire preuve d’organisation personnelle et professionnelle. Lors de sa convocation, le conseil d’administration définit la stratégie à mettre en place.
Toutes les associations n’aboutissent pas nécessairement à un résultat positif. Cependant, cela ne doit pas être un découragement pour la société. Il est important de toujours garder une structure et une organisation au sein de l’entreprise et du projet à mettre en place, afin de garder une certaine crédibilité aux yeux des autres entreprises et futurs partenaires pour aboutir à une association.
Par ailleurs, si l’on réussit à faire preuve de professionnalisme, on pourrait convaincre certains entrepreneurs de nous recommander auprès d’autres entreprises.
Pourquoi construire une relation réussie avec un associé ?
Pour la gestion d’une entreprise, faire confiance à ses associés est primordial pour un entrepreneur, car ceux-ci font partie de cette société.
En effet, les relations de confiance nous facilitent la vie de manière générale car elles nous permettent de mieux gérer le stress et les crises.
En collaborant avec des partenaires commerciaux, nous sommes en mesure de mener à bien nos tâches, de planifier l’avenir et de renforcer notre connaissance des produits, des changements et des tendances.
Grâce à nos futures relations avec nos partenaires commerciaux, nous pouvons apporter des améliorations importantes lorsqu’un ou plusieurs produits ou services changent ou doivent être améliorés.
Selon certains articles de la newsletter ou des actualités, l’importance d’avoir une relation saine avec les collaborateurs permettra d’être plus rigoureux dans le travail fourni. Car dans certains cas, travailler seul et sans tenir compte d’un avis extérieur peut nous pousser à faire un travail négligé et à prendre des décisions peu réfléchies.
De plus, la gestion d’une entreprise ne peut se faire seul; la prise de décisions nécessite de faire appel à des collaborateurs.
Comment construire une relation réussie avec un associé ?
L’élément moteur d’une bonne relation réussie est la confiance, que ce soit en affaire ou dans la vie de tous les jours. Une association sans confiance est quasi vouée à l’échec.
Ensuite, il y a la communication sans laquelle une association ne peut avoir lieu.
Pour qu’une association soit réussie, il y a plusieurs points dont il faut tenir compte.
Connaître ses associés en assemblée générale
Pour parfaire les relations lors d’une association, il faut connaître les personnes avec qui l’on travaille, associés comme personnel. L’AG permet de se voir sous d’autres angles.
Une fois les connaissances bien établies, il va falloir s’en servir à bon escient. Il faut donc en savoir le plus possible sur chaque acteur de l’entreprise, afin que chacun s’y sente important et surtout satisfait. Ainsi, personne ne regrettera ses décisions.
Encourager le sentiment d’appartenance de chacun
Avoir une voix dans la prise de décisions importantes lors d’une assemblée générale, pouvoir travailler directement avec les clients, proposer une solution ou posséder des actions : tout cela crée un sentiment d’appartenance qui contribuera grandement à établir des liens solides dans une association.
En incitant le personnel et les associés à aimer l’entreprise autant que nous, nous pourrons renforcer les fondations de l’entreprise et celle-ci aura davantage de chances de survivre et d’atteindre des sommets.
Avoir des conversations individuelles avec chaque partenaire
La plupart du temps, les associés ou clients insatisfaits ne nous approchent pas avec une liste détaillée des choses qu’ils aimeraient voir changées. Ils nous quittent simplement pour l’un de nos concurrents.
Il faut donc penser à réserver un peu de temps pour leur demander ce qu’ils attendent de nous, ce qu’ils aimeraient voir comme mise à jour au sein du projet ou de l’entreprise.
Ils seront ainsi sûrs de leur décision au sujet de l’association. La création d’affinité peut se faire de diverses manières : organiser des activités entre membres du personnel par exemple.
Reconnaître le travail bien fait
Lorsqu’il est question d’une association, tous les membres disposent d’un travail à effectuer dans certaines modalités et selon certaines règles.
Tout le monde aime savoir que son travail est apprécié, peu importe sa position dans la structure de la société.
En général, rien qu’une simple reconnaissance suffit à encourager, ce qui permet d’améliorer l’ activité des membres.
Connaître les besoins d’une association
Pour effectuer un travail précis et respecter chaque ordre, un collaborateur doit disposer de tout ce dont il a besoin. Pour ce faire, il faut aller vers lui et s’assurer que c’est le cas.
Toutes les associations peuvent être comparées à des relations de couple, où chacun contribue au succès de la relation.
Parfois, organiser une réunion, où chacun est libre de s’exprimer par un vote ou autre, permettra aux associés de se sentir plus à l’aise. Ils pourront proposer l’une ou l’autre décision à prendre ou encore, aborder des modifications dans certaines modalités ou données de la firme.
Effectuer les paiements à temps
« Tout travail mérite salaire » surtout si le travail est bien fait.
La gestion d’une association n’est pas toujours évidente. Cependant, il est important de régler les paiements en temps et en heure car « les bons comptes font de bons amis ». Cela motivera les collaborateurs à poursuivre au mieux leur activité. Le partenariat professionnel se charge du paiement des employés.
Si l’entreprise effectue un prêt financier, elle doit pouvoir rembourser ce prêt à temps.
L’assemblée générale
L’assemblée générale ou la réunion des actionnaires rassemblera tous les associés et membres de la firme.
Le conseil d’administration qui aura établi les stratégies ainsi que le partenariat professionnel seront présents aussi lors de cette assemblée générale.
Le commissaire aux comptes doit dans l’idéal participer à l’assemblée générale et donc au vote d’un commerce associatif.
Lors des AG, chaque partenaire doit pouvoir être prêt à prendre la parole et se sentir autant important que les autres afin que la confiance ne soit pas trahie. L’idéal serait même de stipuler cette règle dans les statuts de l’association afin qu’il n’y ait pas de quiproquo.
C’est durant l’ assemblée générale que les plus grandes décisions sont prises.
Durant l’assemblée générale, chaque partenaire devrait avoir un droit de vote selon les règles établies lors de la rédaction des statuts de l’association.
Pour qu’une société prospère, il lui faut des clients, des employés et d’autres associés. Afin de permettre la réussite de cette firme, il lui faut également des associés qui pourront éventuellement proposer au président de l’entreprise de nouvelles idées. Si la société ne dispose de rien de plus que du président ou chef d’entreprise, celle-ci courra très vite à sa perte, cela à ses propres frais.
Les étapes à suivre pour s’associer nécessitent de faire preuve de réflexion, d’organisation mais aussi de patience car chaque collaborateur est différent. Il faut y penser dès la création de l’entreprise.